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03/03/2007

L'homme qui en savait trop



Voici la vidéo d'une interview de Gary Mckinnon réalisée par la BBC. Qui est cet homme? Un Ecossais, passionné d'ovnis et d'informatique qui a réussi à pénétrer le réseau de la NASA, accédant aux données stockées dans 97 ordinateurs.

Cette vidéo est en anglais, si une personne bilingue se dévoue à la traduction, il peut me contacter.
En attendant, pour ceux qui n'ont pas beaucoup travaillé à l'école, je cite une brève description des propos tenus dans cette interview, tirée du site http://www.vulnerabilite.com, un site spécialisé dans la sécurité informatique:


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Interrogé par magazine « Le Guardian », cet homme de 39 ans explique qu'il a commencé sa carrière de pirate en cherchant les preuves de dissimulations autour du mystère des OVNIs. À l’aide de programmes spécifiques, Gary McKinnon a commencé par découvrir des comptes d'administrateurs sans mots de passe lui permettant de se connecter à distance sur des réseaux proches de ceux de la NASA.

Il explique sa démarche de la manière suivante : « Vous commencez par entrer sur des réseaux dit faciles comme les réseaux qui gèrent les services du support et de la logistique, ce qui vous permet ensuite de tester la relation de confiance entre ces réseaux et ceux des départements militaires. Reste ensuite à les exploiter… ».

McKinnon confie qu'il a ainsi pu accéder au réseau de l'US Space Command où il aurait trouvé les preuves d'une mission extraterrestre.

« J'ai trouvé une liste de gradés avec le titre de "Non Terrestrial Officers" ... Ce que j'ai interprété comme étant des gradés sur des bases non-terrestres. J'ai également trouvé une liste correspondant à des transferts entre flottes associée à une liste de noms de vaisseaux qui, après recherche, ne faisaient pas partie de la flotte US. J'en ai donc déduit qu'ils devaient être des vaisseaux spatiaux non listés ».

Cependant, le pirate en « herbe » confirme qu'il n’a plus aucun souvenir de la quantité de drogue qu'il fumait face à son écran lors de ses diverses intrusions (sic) … Il a d'autre part nié toute implication dans le « plantage » du système informatique de Washington en admettant qu'il avait bien effacé quelques fichiers par erreur en appuyant malencontreusement sur la mauvaise touche…"

et sur un site dédié à sauver Mckinnon de l'extradition aidons-le :

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En juin 2005, le citoyen britannique Gary McKinnon est arrêté pour avoir commis « le plus grand piratage militaire informatique de tous les temps. » Passionné d’ufologie, ce hacker de génie a piraté les ordinateurs du Pentagone, de la Nasa, du Johnson Space Center et de la Navy. Aujourd’hui extradé vers les Etats-Unis, il risque jusqu’à 70 ans de prison et 1,75 millions de dollars d’amende. Né à Glasgow, en Écosse, en 1966, McKinnon a six ans lorsque ses parents se séparent. Il grandit à Londres auprès de sa mère et son beau- père, amateur d’ovnis. «Il était de Falkirk, et juste à côté de Falkirk, se trouve un lieu appelé Bonnybridge, capitale mondiale des ovnis. À l’époque où mon beau-père vivait là-bas, il avait rêvé qu’il se promenait aux alentours de Bonnybridge, et qu’il y voyait d’énormes vaisseaux, Il m’a raconté ce rêve qui a éveillé ma curiosité. C’était un grand amateur de science-fiction. Comme il était mon deuxième père, moi aussi je me suis mis à lire cette littérature, et à l’imiter dans tout ce qu’il faisait...»
À 15 ans, Gary s’inscrit à l’Association britannique de recherches sur les ovnis (BUFORA). Deux ans plus tard, il voit au cinéma War Games, thriller racontant comment un jeune passionné d’informatique se branche sur un ordinateur secret de l’armée américaine. «Je me suis demandé si c’était possible, et si ça pouvait être aussi simple », raconte-t-il.

C’est ainsi qu’en 1995, il démarre ses activités de hacker. Il cherche et trouve, à plusieurs reprises, des administrateurs de réseau haut placés au sein du gouvernement américain et dans les institutions militaires qui n’ont pas pris la peine de protéger leurs systèmes par un mot de passe. Ça commence comme ça. Il s’entraîne en pénétrant à l’intérieur du réseau de l’université d’Oxford, par exemple, et peu à peu, se prend au jeu.

Quand on lui demande s’il se considère brillant, il répond que non, qu’il n’est qu’un technicien informatique, autodidacte, plutôt ordinaire, Il ajoute même qu’il est loin d’être seul dans son cas: «Une fois que vous êtes sur le réseau, il vous suffit d’activer une commande appelée NetStat - Statut de réseau (Network Status) - qui vous donne la liste des personnes connectées à cette machine. Il y avait des hackers du Danemark, d’Italie, d’Allemagne, de Turquie et de Thaïlande. »

Et les extraterrestres dans tout ça, existent-ils ? Selon McKinnon, aucun doute : «J’ai trouvé une liste de noms d’officiels sous la rubrique “Officiels non-terrestres”, explique-t-il. Cela ne veut pas dire qu’il s’agisse pour autant de “petits hommes verts”. En fait, je crois qu’on a affaire à des personnes “non basées sur Terre”. J’ai trouvé une liste de “transferts d’une flotte à l’autre”, ainsi qu’une liste de noms de vaisseaux. J’ai fait une recherche sur ces noms. Ils n’appartenaient pas à la marine américaine. Cela m’a plutôt fait penser à une sorte de vaisseau spatial, situé en dehors de notre planète. Il y avait aussi un groupe appelé The Disclosure Project [Projet Révélation]. Ses membres ont publié un livre dans lequel témoignent quatre cents experts — aiguilleurs du ciel civils, opérateurs de radars militaires, personnes responsables de déclencher ou non le lancement de missiles nucléaires. Toutes ces personnes très crédibles et très fiables nous disent: “Oui, il y a bien une technologie propre aux ovnis, une anti-gravité, l’énergie libre existe, tout cela est d’origine extraterrestre, et nous avons capturé certains de leurs appareils à partir desquels nous avons fait du génie inverse. “

Un scientifique de la NASA aurait rap porté l’existence, dans le bâtiment 8 du Centre spatial Johnson, de services chargés d’effacer les images d’ovnis, par retouche, sur les clichés haute résolution pris par satellite. D’où, sur certains dossiers, la mention « filtrés », ou « non filtrés », « traités » ou «vierges »... «Un jour, raconte Gary, j’ai sorti une photo d’un dossier, et, comme je me servais d’une connexion Internet de 56 k, donc très lente, j’ai baissé le niveau de couleurs de l’image à quatre teintes, à l’aide d’un programme de contrôle à distance; j’ai aussi baissé le niveau de résolution au maximum, et malgré ça, l’image tremblotait à l’écran. Mais ce que j’ai vu à ce moment-là a récompensé tous mes efforts: c’était l’image d’un objet qui n’avait clairement pas été fabriqué par main d’homme, Il était situé au-dessus de l’hémisphère terrestre, Il ressemblait un peu à un satellite, mais semblait n’avoir été fabriqué par aucun moyen connu: il n’y avait aucun rivet, aucune soudure. C’était comme un continuum de matière sans la moindre faille. Il était en forme de cigare et des dômes géodésiques l’entouraient, au-dessus, en dessous, à gauche, à droite et aux deux extrémités, et bien que ce ne soit qu’une image basse résolution, la photo avait été prise d’assez près. Au-dessus de la Terre, l’objet paraissait suspendu.»

Après les événements du 11 septembre 2001, Gary McKinnon s’intéresse à la thèse du complot: « Pourquoi l’édifice s’est-il effondré comme s’il y avait eu une série d’explosions contrôlées ? j’ai horreur des théories conspirationnistes, j’ai donc décidé de trouver la réponse par moi-même.» Par souris interposée, bien sûr. Mais le vent tourne pour Gary le hacker. Un jour, par mégarde, il appuie sur le mauvais bouton. Résultat : des fichiers gouvernementaux effacés et une mise en accusation du ministère de la justice. «Je commençais à être un peu brouillon, reconnaît Gary McKinnon, et chose que je n’aurais jamais crue, j’ai fini par devenir mégalo... j’ai commencé à parler aux personnes que je piratais, à leur écrire par messagerie des petites diatribes politiques... » Acte manqué fatal, McKinnon utilise sa propre adresse email pour télécharger un programme administratif d’accès à distance..."


En tout cas, le gouvernement américain ne plaisante pas avec sa sécurité et le pirate est menacé de 60 ans de prison ferme. Et pas dans n'importe quelle prison : à Guantanamo. Quoi, vous ne connaissez pas ce havre de paix? Je vous renvoie à ce lien :

Mais c'est étrange me direz-vous, qu'une personne ne soit pas jugée sur son propre territoire! Et bien, il va être jugé sur son territoire, mais pour "extradition", à la demande des autorités américaines. Aux dernières nouvelles, le gouvernement britannique a lâché l'un de ses enfants aux chiens puisqu'il a accepté l'extradition. Mckinnon est actuellement en procédure d'appel.

Sachez tout de même que les autorités américaines ont proposé un marché plus que douteux à ce pirate : une peine de prison réduite lui serait assurée s'il renonce à faire appel. Ce que son avocat dénonce comme étant une approche illégale. Mckinnon a refusé bien entendu ("chouette! seulement 30 ans de prison!") Je trouve ce marché douteux. On sait que les compagnies informatiques récupèrent souvent les hackers pour en faire leurs employés, ce n'est pas nouveau. Le gouvernement américain voudrait-il récupérer l'astucieux Mckinnon? Il serait tout de même plus utile que dans un cachot. Alors, dans ce cas, pourquoi ne pas arrêter les démarches d'extradition et ne pas le faire venir en toute légalité? De plus Mckinnon l'avoue lui-même au journaliste, il n'est pas un cerveau, il est juste persévérant. Et d'ailleurs, il a découvert sur le réseau une flopée de de hackers de tous pays entrain d'accéder aux mêmes informations que lui. Alors, le gouvernement a-t'il vraiment besoin d'un homme ordinaire? Gary Mckinnon est-il modeste ou possède-t'il des compétences particulières?

D'ailleurs, pourquoi les autres hackers (de Thaïlande, de Hollande...) qui ont aussi accédé aux ordinateurs de la NASA, n'ont-ils pas été embêtés?
Je vous le donne en mille : Mckinnon est devenu mégalo (sic) et a commencé à vouloir se faire connaître de ses "victimes". Il a commencé à leur envoyer des petits messages, puis a fait un téléchargement fatal d'accès à distance (permet de contrôler un ordinateur à distance de son propre poste)via sa boîte mail. Un idiot mégalo?

Son dernier recours sera la Cour Internationale des droits de l'Homme. Qui sait si la destinée de Mckinnon? Finira-t'il ses jours en prison ou dans les locaux de la NASA?

Liens wikipédia

3 commentaires:

Anonyme a dit…

moi j'admire l'homme si j'avais eu ces competences je l'aurais probablement fait aussi... les ovnis je les ai vus je dis bien les ovnis.j'etais en colonie de vacance au pied du mont-ventoux a montbrun les bains,j'avais une dizaine d'années,nous etions en haut d'une colline et eux ont passés entre celles-si a ras du sol des objets d'environs 20 mètres de circonference comme une assiette retournée de couleur argentée 5,6 ou 7 pas le temps de compter ca vas vite c'est fluide et sans bruit,l'avantage cette histoire c'est que je n'ai pas de questions a me poser sur leurs exitances comme certains....

Anonyme a dit…

Méfiance

Anonyme a dit…

Il y a pleins de complots